EAUX USÉES. Jeudi, Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole -3M-, maire de Montpellier, Stéphan Rossignol, président de la communauté d’agglomération du Pays de l’Or, maire de La Grande Motte, Christian Jeanjean, maire de Palavas-Les-Flots et Cyril Meunier, maire de Lattes ont présenté le projet d’extension et d’adaptation de la station d’épuration Maera, implantée dans le quartier de la Céreirède, à Lattes.
Montpellier Méditerranée Métropole a intégré dès 2004 le traitement des eaux usées – enjeu essentiel de la préservation de la ressource en eau – à son action politique et en a fait une priorité : un schéma directeur d’assainissement a été approuvé, d’un montant de 375 M€, comprenant un vaste plan de modernisation de ses équipements de collecte et de traitement des eaux usées, visant le retour au bon état écologique de nos milieux naturels.
18 communes
Ce plan est achevé aujourd’hui, à 95%. Au coeur de ce dispositif : la station d’épuration Maera, modernisée et mise en service en 2005, d’une capacité de 470’000 EH -Equivalents – Habitants-, et son émissaire en mer de 20 km de long qui reçoit aujourd’hui et traite les eaux usées de 13 communes de la métropole. Dans une logique de fonctionnement sur un bassin versant hydrographique cohérent, sont rattachées 5 autres communes sur les territoires de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup -Assas et Teyran- et de la communauté d’agglomération du Pays de l’Or : Palavas-les-Flots, Saint-Aunès et Carnon.
Un budget de 109 M€
Aujourd’hui, pour répondre aux nouveaux enjeux du développement durable du 21e siècle, la station d’épuration Maera engage un projet concerté d’extension et d’adaptation, d’un budget de 109 M€ HT à l’horizon 2023. Une station à énergie positive, dotée des moyens d’une station « zéro nuisance » et autosuffisante.
« Le projet d’extension et d’adaptation de la station d’épuration Maera rassemble les territoires. Il s’est fait avec les maires des communes littorales pour adapter la capacité de traitement de Maera aux nouvelles exigences induites, d’une part, par la nécessité de protéger le milieu naturel en s’adaptant aux nouveaux enjeux du 21e siècle, et d’autre part, par l’augmentation de la population des communes reliées progressivement à la station. Avec ce projet, nous souhaitons faire de Maera, une station à énergie positive, innovante et pilote en Méditerranée« , a souligné jeudi Philippe Saurel.