Après le syndicat Alliance Police Nationale, c’est au tour du syndicat Unité SGP Police FO de l’Hérault qui réagit aux violences gratuites des émeutiers sur les forces de l’ordre, lors du Karnaval des gueux, mardi soir, dans les rues de Montpellier. Quatre policiers de la brigade anticriminalité -BAC- du commissariat central ont été blessés, dont un grièvement au visage.
Âgé de 53 ans, en dépit du fait qu’il portait son casque, il a été frappé à la bouche avec un tesson de bouteille : il présente une plaie du menton jusqu’au nez et a été opéré au CHU Lapeyronie, ce mercredi.
« Des voyous voulant se faire du flic »
“Une fois de plus, les policiers ont servi de cibles à des voyous voulant se faire du flic”, déclare ce soir Bruno Mengibar, secrétaire départemental adjoint du syndicat Unité SGP Police FO de l’Hérault. Le syndicat « condamne avec force les nouvelles violences commises à l’encontre des policiers de Montpellier, assurant hier soir un service d’ordre afin de sécuriser le centre ville lors du Karnaval des Gueux » et rappelle que, « cette manifestation avait pourtant fait l’objet d’une interdiction par arrêtés municipal et préfectoral, visant à faire cesser les exactions commises lors des dernières éditions, le centre historique ayant été saccagé à de multiples reprises ».
« S’attaquer physiquement aux symboles de l’État »
Selon Unité SGO Police FO de l’Hérault, « les forces de l’ordre, ayant pour mission de protéger le centre ville des dégradations commises par le passé, ont été gratuitement prises à partie, quatre policiers étant blessés, dont l’un grièvement. Ce dernier, actuellement au bloc opératoire, a été lâchement agressé par un individu qui lui a asséné un coup de bouteille en verre en plein visage. La manifestation n’avait de carnaval que le nom, car les 200 éléments perturbateurs masqués, armés et alcoolisés, issus de la mouvance anarcho-gauchiste, n’avaient pour seul but que de s’attaquer physiquement aux symboles de l’Etat que sont nos collègues ».
Unité SGP Police FO « exige des sanctions judiciaires exemplaires face à ces actes de violence gratuite qui prennent une nouvelle fois pour cible nos collègues policiers et souhaite un prompt rétablissement à tous nos collègues blessés ».
Parmi les cinq émeutiers présumés interpellés et placés en garde à vue figure l’auteur présumé des graves violences sur le policier de la BAC.