JUSTICE. Le président, le vice-président et le porte-parole d’une association d’aide et d’insertion implantée dans le quartier de la Mosson-la Paillade à Montpellier ont été mis en examen vendredi par un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Montpellier pour les délits présumés de menaces de mort, dégradation de bien public,, extorsion de signature, entrave à la liberté du travail, rébellion, violation de propriété et participation à un groupe violent, remis en liberté sous contrôle judiciaire.
La quatrième mise en examen vise l’association en son nom propre. C’est la suite judiciaire de plaintes déposées contre X par ACM et la société de BTP Bouygues Bâtiment Sud-Est en avril et en mai derniers pour des pressions et intimidations parfois violentes d’une quinzaine d’inconnus, venus volontairement perturber le chantier de rénovation d’une résidence ACM au Grand Mail, à la Mosson-la Paillade.
Offre écartée
Des intrusions ont eu lieu et des camions qui livraient les matériaux pour les travaux ont été bloqués par ce groupe de jeunes artisans établis à leur compte et qui réclamaient du travail. Leur offre jugée trop élevée avait été écartée au profit de Bouygues Bâtiment Sud-Est. Parmi ces artisans qui avaient candidaté sans succès se trouvaient le porte-parole de cette association d’aide et d’insertion.
Depuis avril dernier, une enquête de police était diligentée. Jusqu’à l’interpellation en milieu de semaine de sept personnes, dont les mis en examen. Les autres mis en cause seront jugés ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour les dégradations volontaires sr le chantier.