BALADE URBAINE. Depuis 2006, le Festival des Architectures Vives ne cesse d’émerveiller et de gagner en notoriété. D’année en année, la manifestation qui s’installe dans les cours des hôtels particuliers du centre-ville de Montpellier connaît un succès grandissant.
L’édition 2017 du FAV revient du 13 au 18 juin et présentera 12 installations sur le thème de l’émotion. Voici les visuels – et les notes d’intentions des équipes qui les ont imaginé – des installations que vous pourrez découvrir dans quelques jours.
ÉMOTION VERTICALE – ØNA Architecture – Maxime Agred, Quentin Giraud, Jean-Baptiste Blondel et Julien Gueganou
Montpellier // France
Hôtel Saint Côme, 2 Grand’Rue Jean Moulin
Le Pavillon Émotion Verticale est le point de départ du FAV. Le projet expérimente la relation spatiale créée par un élément architectural simple, le poteau blanc. Sa répétition permet de créer une forêt de poteaux générant une nouvelle spatialité et un dialogue avec les colonnes existantes en pierre.
LABIRENTO – Susana Gutiérrez, Tamara Benés et Sonia Moral
Logroño // Espagne
Hôtel de Varennes, 2 place Pétrarque
La volonté de l’équipe est de redonner de l’importance au puits en le plaçant au centre de l’installation. Ainsi, un labyrinthe en bois ceinture le puits et envahit la cour.
IMMERSION – Lucia Martinez Pluchino / Raquel Duran Puente
Bordeaux // France
Hôtel de la Petite Loge, 10 rue de la Petite Loge
Une cour rempli de balles pour permettre une immersion totale dans l’expérience. Certains sentiront la paix en se retrouvant isolés, cachés, protégés. Alors que d’autres retourneront en enfance et voudront jouer jusqu’à l’épuisement. Une personne énervée pourrait se défouler et ensuite ressentir la sérénité.
TR_24 – BEN-DAO – Sélim Bennis et Mehdi Daoudi Nejm
Paris // France
Hôtel Audessan, 9 rue de la Vieille Intendance
Le but est de traverser ce jeu de tourniquets au fil des « portes » que vous poussez. La sobriété et la pureté de l’installation se veulent refléter un certain respect du bâtiment qui l’encadre. Le but est de venir de manière légèrement neutre mais visiblement massive, remplir le vide propre à une cours.
AAA – ODD – Mairi Ogilvie , Caroline Diaz et Lauriane Dupont
Montpellier // France / Londres // Grande-Bretagne
Hôtel de Griffy, 26 rue de l’Aiguillerie
L’installation proposée accentue la transition entre l’agitation de la rue de l’Aiguillerie et la tranquillité de la cours. Elle permet le temps d’un moment de réfléchir et de se ressaisir. En entrant dans la cour, le visiteur se retrouve confronté à un bloc noir dans lequel il sera invité à y pénétrer.
THE COURTAIN – Maria Anton Barco, Maria Salan et Maria Ramos
Madrid // Espagne
Hôtel de Jacquet, 3 rue Saint-Ravy
L’émotion imposée par la beauté d’une nature suggérée, transforme l’installation artificielle en un réel paysage. Ce paysage évolue avec le temps, mais aussi la teinte d’une lumière changeante d’une journée d’été.
SOUVENIR PARTICULIER – Collectif Commun – Sophia Villepinte et Jeanne Bénony
Paris // France
Hôtel de Rozel, 2ter rue Saint-Pierre
L’installation dans l’hôtel Rozel a pour but de stimuler les émotions qui sommeillent en chacun de nous comme le miroir de notre propre histoire. Au coeur de la cours, le visiteur se glisse dans l’étroitesse d’un passage entre les épais murs du patio et le long d’un mur blanc ou au détour d’une courbe, et il est invité à observer une mise en scène composée d’objets.
LA MADELEINE – Atelier MicroMega – Justine Guyard, Alexandre Lahaye, Charlie Granjon, Thomas Pourteyroux et Gauthier Martinez
Lyon // France
Hôtel du Palais des Guilhem, 12 rue du Palais des Guilhem
L’installation repose sur l’architecture, l’espace et la matière pour jouer avec notre nostalgie. Elle invite le visiteur à s’émouvoir en la parcourant, en interagissant avec elle, en faisant écho à ses souvenirs enfantins.
I LOVE MTP – Pistachoffice
Rotterdam // Pays-Bas
Hôtel de Lunas, 10 rue de la Valfère
L’objectif du projet est de faire de Montpellier, l’instant d’une semaine, la capitale mondiale de l’amour. L’ergonomie du banc circulaire suit les positions du baiser, de flirt ou du mensonge. Au-dessus de celui-là, un cœur flottant servira de point d’attraction et illuminera la ville dans sa semaine d’amour.
PAPER CLOUD – Studio3A – Kazuya Katagiri, Luis Lopez Resendez et Marco Budéus
Tokyo // Japon / Hambourg // Allemagne / Monterrey // Mexique
Hôtel de Mirman, 7 place du Marché aux Fleurs
Paper Cloud est composé d’environ 2 000 cylindres en papier plastifiés, assemblés sans fixations ni colles, mais simplement emboîtés l’un dans l’autre. Cet environnement phénoménal est ponctué d’ombre et de lumière, reflétant des couleurs différentes dans des temps différent.
EL DORADO – Collectif Pourquoi Pas – Etienne Fressonet, Amandine Riou, Pauline Sémon, Benjamin Poignon et Benoît Bret
Lyon // France
Hôtel Baudon de Mauny, 1 rue de la Carbonnerie
L’installation est une mise en scène sensorielle qui fait appel à l’imaginaire des contes et légendes. Il s’agit de recréer le petit évènement enchanteur qui nous fait sentir que l’instant est unique. Le dispositif convoque ainsi autant la vue que l’ouïe, hypnotisant le spectateur accroché au mouvement en action pour une poignée de secondes.
FORME SAUVAGE – Lilit Sarkisian
Nantes // France
Hôtel d’Aurès, 14 rue Eugène Lisbonne
Le projet agit comme un stimulus, activant les récepteurs sensoriels de chacun. L’émotion se fait donc par l’enivrement soudain des sens. De la rue, la forme indécise appelle l’indiscret, la brume perle et rafraîchit le visiteur, le parfum embaume la cour. Une forme liquide se fige. L’idée n’est pas de produire une architecture mais bien de générer un espace saisissant.