Montpellier : hommage au préfet de Corse Claude Érignac

Pierre Pouëssel, préfet de l’Hérault, a rendu ce mardi matin un hommage au préfet de Corse, Claude Érignac, assassiné à Ajaccio dans l’exercice de ses fonctions, il y a tout juste 20 ans. C’est en toute sobriété qu’une minute de silence a été respectée et la Marseillaise entonnée.

La cérémonie s’est déroulée en présence des agents des service de l’État, de représentants des forces de l’ordre et de quelques élus dont Kléber Mesquida, président du Département de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, sénateur de l’Hérault, Patricia Mirallès, députée de l’Hérault, ou encore Lorraine Acquier, déléguée à la sécurité de la ville.

Après avoir été nommé préfet de Meurthe-et-Moselle, puis des Yvelines, Claude Érignac est nommé préfet de Corse le 1er janvier 1996. Presque deux ans plus tard, le 6 février 1998, il est assassiné à Ajaccio par des indépendantistes corses. Les membres du commando ont été arrêtés et condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Reste le cas d’Yvan Colonna, actuellement détenu en Arles, qui a toujours clamé sa non participation à l’assassinat du préfet. Ses avocats, soutenus par les dirigeants corses, réclament son transfert dans une prison sur l’Ile de Beauté.

Hommage au préfet

Ce matn, à Ajaccio, le président de la République, Emmanuel Macron a rendu hommage au préfet Claude Érignac : « La Corse, terre de fierté et de dignité, a été salie par ce crime » en soulignant que « la justice de la République a pu être rendue » et qu’elle « sera suivie sans complaisance, sans oubli, sans amnistie ». Pour la première fois, la veuve du préfet qui réside dans la région Occitanie assistait à une cérémonie organisée depuis l’assassinat.

Après avoir inauguré une place portant le nom de Claude Érignac, Emmanuel Macron doit s’entretenir ce soir avec les nationalistes corses. Plusieurs questions seront abordées dont celle du rapprochement des prisonniers politiques.

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