Montpellier Danse : le festival a brûlé les planches

BILAN. Jean-Paul Montanari, le patron de Montpellier Danse, s’est prêté au jeu du bilan pour son 37ème festival. Un bilan positif avec un taux de remplissage et des recettes en mode record.

Une édition 2017 frappée du sceau du succès, si l’on en croit le directeur de Montpellier Danse mais également la nouvelle 1ère vice-présidente de la métropole, Jackie Galabrun-Boulbes. Les chiffres sont là : 22’000 fauteuils à la vente, un taux de remplissage de 95% et 400’000 € de billetterie. « De ce point de vue, ce 37ème festival est une très belle réussite », confirme l’incorrigible Jean-Paul Montanari, qui laisse à chacun le soin de définir « ce qu’est, au fond, un festival réussi ? ». Pour la métropole du moins, le bilan est excellent : « Nous souhaitons que ce festival qui n’est pas élitiste et parfaitement implanté localement (80% des festivaliers sont de l’Hérault) continue de proposer des créations et de la danse dans toute la métropole et qu’il maintienne sa politique tarifaire avec cette année 3 000 billets à 5 € », confirme l’élue.

Qui en 2018 ?

Il ne faut pas oublier les 3000 personnes qui ont participé dans toute la métropole aux cours de danse et aux 1000 spectateurs qui ont suivi les films sur la danse. Jean-Paul Montanari a profité du moment pour évoquer le 38ème festival : « Il ressemblera à celui-ci. Nous garderons ce rythme : des spectacles sur une période resserrée d’une quinzaine de jours. Un festival, c’est comme un morceau de musique : il est beaucoup question de rythme… Il y aura encore du hollandais dans l’air. Mais aussi Crystal Pite, une chorégraphe canadienne, la Cie nationale de danse de Madrid de José Carlos Martinez, et la Batsheva qui, si elle vient, nous réserve énorme surprise : elle interprètera une création de Marlène Montero Freitas ! Nous aurons aussi Fia Menard et, enfin, Akram Khan : il arrête sa carrière de danseur et donnera son dernier solo à Montpellier ».

Quelle organisation pour les festivals de l’été ?

Le directeur, plus largement, s’interroge aussi sur le long terme : à quoi ressemblera l’offre culturelle future sur Montpellier dans les années à venir ? « Les choses vont bouger, c’est sur », avance-t-il : « Au 1er janvier 2018, la métropole récupérera la compétence culture du Département. Dès lors, il faudra harmoniser au moins trois grands évènements de l’été montpelliérain : le Printemps des Comédiens, Montpellier Danse et le Festival de Radio France. Les choses vont bouger, c’est sûr, mais comment ? Je ne sais pas encore… ».

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