RASSEMBLEMENT. Montpellier abrite l’Université d’été mixte des francs-maçons depuis vendredi et jusqu’à ce dimanche. 200 « frangins » et « soeurs » sont rassemblés dans la salle Pagézy de l’ancienne mairie de Montpellier.
Cette université d’été est organisée et gérée par Florian Mantione. Au programme : des rencontres, des débats, des tables rondes et des conférences. Un des premiers à être intervenu à ce rassemblement annuel, Philippe Saurel, maire de Montpellier et président de la métropole a évoqué le parcours de Jean-Jacques Régis de Cambacérès, avocat de profession, grand et élégant, bon vivant et homosexuel notoire.
Député de l’Hérault
Député de l’Hérault à la Convention en septembre 1792, il fut un révolutionnaire modéré, proche des Montagnards par nécessité et membre du Comité de Salut Public. Remarqué par Bonaparte lors de son passage au ministère de la Justice en 1799, il poursuit une brillante carrière politique comme deuxième Consul.
Ce portrait doit cependant plus à l’esprit conciliant de Cambacérès qu’à ses moeurs. Par son talent et sa brillante personnalité, il a profondément marqué l’élaboration de ce qui va devenir le «Code Civil des Français». Sous l’Empire, Cambacérès devient archichancelier et reçoit le titre de duc de Parme.
Une intervention de Philippe Saurel particulièrement remarquée et appréciée par les participants à cette université d’été. Un constat : de plus en plus, les « frères » et les « soeurs » des diverses obédiences sortent à visage découvert des loges, un temps secrètes.
