Militaire poignardé à Montpellier : huit Albanais arrêtés

VIOLENCES. Huit Albanais, de jeunes adultes en majorité ont été arrêtés jeudi matin à Montpellier, lors d’une opération de police dans le cadre de l’enquête pour tentative d’homicide volontaire, un crime passible de la cour d’assises ouverte après qu’un militaire ait été poignardé dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier, sur un trottoir du cours Gambetta.

Six des huit réfugiés qui squattent une église, cours Gambetta seront déférés au parquet samedi pour tentative d’homicide volontaire, violences volontaires avec arme et complicité. Ils seront ensuite  présentés à un juge d’instruction pour leur mise en examen, après l’ouverture d’une information judiciaire.

Parmi eux, figure l’auteur de cette tentative de meurtre. Deux des suspects interpellés ont été remis en liberté ce vendredi.

Militaires pris pour des policiers

L’opération de police a été lancée jeudi à l’aube par les enquêteurs de la sûreté départementale de l’Hérault en charge des investigations. Un militaire de l’opération Sentinelle -patrouilles dans le cadre de l’état d’urgence et du plan Vigipirate- en poste à Montpellier avait été poignardé dans la nuit du 2 au 3 juillet dernier vers 2h30 sur le cours Gambetta, dans le secteur du Plan Cabanes. Alors qu’il était en civil et hors service en compagnie d’un autre militaire de Sentinelle sur le trottoir du cours Gambetta, il avait été pris à partie par un piéton faisant partie d’un groupe d’une quinzaine de réfugiés albanais, qui l’aurait pris pour un policier en civil, lui reprochant de les surveiller…

Les deux militaires avaient été coursés par les agresseurs. Avant qu’il ne puisse leur échapper, puis s’expliquer lorsqu’il avait été rejoint et encerclé, le militaire avait été jeté à terre, tabassé, puis avait reçu trois coups de couteau à l’abdomen.

Son collègue qui avait tenté d’intervenir pour lui porter secours avait été braqué par des membres du groupe en lui plaçant un couteau sous la gorge. Il avait assisté impuissant à l’agression gratuite de son camarade.

Policiers municipaux encerclés

Les jeunes agresseurs avaient alors quitté les lieux abandonnant le militaire blessé, fort heureusement sans que sa vie ait été mise en péril, poursuivant leur virée violente. Vers 3h en effet, cette quinzaine d’Albanais avaient investi la place de la Comédie, où après avoir menacé avec les couteaux des jeunes qui étaient tranquillement assis dans un coin, ils s’en étaient pris à une trentaine de policiers municipaux, lesquels avaient été encerclés.

Les policiers municipaux effectuaient des patrouilles dans l’Écusson, après avoir été informés par les policiers de la Sécurité publique de l’agression avec arme blanche sur les deux militaires de l’opération Sentinelle. Il avaient réussi à mettre en fuite le groupe qui avait disparu dans les rues du centre-ville.

Lors de ces incidents sur la Comédie, il n’y avait eu aucun blessé à déplorer. Depuis, les policiers de la sûreté départementale de l’Hérault multipliaient les investigations, après le visionnage des bandes de vidéosurveillance de la Ville de Montpellier pour identifier certains protagonistes. Huit Albanais se sont retrouvés dans le collimateur, dont le jeune réfugié qui est soupçonné d’avoir poignardé le militaire.

250 squatters à Gambetta

Cette enquête de police a été menée sur fond de polémique autour de l’occupation depuis plusieurs semaines par 250 réfugiés, des mineurs réfugiés albanais pour la majorité d’une église protestante située dans un bâtiment au numéro 9 du cours Gambetta, du côté de l’avenue Georges Clémenceau à Montpellier. Une présence mal vécue par les riverains, inquiets et en colère.

« Dans cette église protestante, les méthodes ne sont pas très chrétiennes » assure un habitant du quartier à Métropolitain. Il raconte : « Un permis de construire qui paraît vraiment litigieux a été accordé sous l’ancienne municipalité par l’élu de l’époque en charge de l’urbanisme, Michaël Delafosse, pour créer 50 logements sans parking dans le bâtiment de 16 mètres de haut. Ce permis de construire a été attaqué devant le tribunal administratif de Montpellier. L’instruction est en cours à ce jour ».

Rues sales

Ces mineurs étrangers non accompagnés squattent les lieux 24h sur 24. Oisifs, ils multiplient les incivilités et sont impliqués dans des trafics et des rixes récurrentes, notamment avec des coups de couteau. « Ces jeunes albanais n’hésitent pas à se livrer à des provocations et à des insultes sexistes au passage de femmes à pied », témoigne ce riverain, qui a assisté récemment à une scène surréaliste : un journaliste de l’AggloRieuse venu semble t-il faire un reportage a été pourchassé par des migrants sur le trottoir. Il était accompagné par un commerçant qui tient boutiques sur le boulevard du Jeu-de-Paume et juste à côté du squat à Gambetta…

Les riverains de l’église protestante qui ont alerté la Ville, la police municipale et le commissariat central dénoncent également l’état de saleté autour du bâtiment occupé par les adolescents qui ne parlent pas un mot de français, avec les containers remplis d’immondices qui débordent et des rats qui courent…

 

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