Lunel-Mauguio-Nîmes : enlevé, séquestré et tabassé pour une dette

VIOLENCES. Une rocambolesque affaire a récemment occupé les gendarmes de la brigade de recherches de la compagnie de Lunel : un Héraultais a été enlevé, séquestré et tabassé par deux « amis » à qui ils tardaient à régler une dette, dont le montant n’a pas été communiqué.

Les faits ont commencé à Mauguio, où la victime est tombée dans un guet-apens tendu par les deux connaissances âgé de 35 ans et de 38 ans : sous la menace, ils l’ont obligé de grimper à bord de la voiture de l’un d’eux pour être conduit à un distributeur automatique de billets -DAB- à Nîmes. Mais, l’opération de retrait avec la carte bancaire de la victime a échoué et pour cause : le compte était « à découvert »…

Reconnaissance de dette

La victime a indiqué qu’il n’avait ni liquidités sur lui, ni les fonds à sa banque. Il lui était impossible de les rembourser, même une infime partie de la dette. Il a alors été roué de coups. Fort heureusement, il n’a pas été blessé, puisqu’il ne bénéficie d’aucun arrêt de travail.

De Nîmes, il s’est retrouvé à Lunel au domicile d’un des trentenaire, qui l’a contraint de signer une reconnaissance de dette, sous la menace, mais sans le frapper cette fois.

La victime s’échappe

Les deux « ravisseurs » présumés l’ont alors séquestré dans ce logement de Lunel jusqu’à ce qu’il trouve l’argent. La victime a finalement pu s’échapper de l’appartement, à la faveur d’un relâchement de sa surveillance par l’un des deux « ravisseurs » et a signalé les faits à la gendarmerie.

Le duo a été interpellé et placé en garde à vue. Les deux trentenaires ont reconnu qu’ils avaient voulu se faire justice eux-mêmes, ce qui est prohibé.

Ils ont été déférés au parquet de Montpellier pour les délits présumés de tentative d’extorsion de fonds par violence et contrainte, arrestation, enlèvement, séquestration suivie d’une libération avant le septième jour, violences commise en réunion sans incapacité ». Ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire jusqu’à leur procès, fixé au 16 octobre prochain.

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