MUSIQUE. Les 4 copains du groupe Ibo & The Sun sortent « Assis sur la banquise », un titre engagé accompagné d’un clip volontairement provocant, qui met en scène des enfants. Ils qui se battent pour résister à la pollution, à la déforestation et au réchauffement climatique. Un clip qui sort en pleine canicule !
La volonté de ce clip tourné au coeur du bassin de Thau n’est évidemment pas de choquer pour choquer, mais bien d’alterner sur l’urgence de se mobiliser pour la planète, alors même que le président américain Donald Trump faisait part de sa décision, il y a quelques jours de revenir sur l’accord de Paris.
« L’Amazonie, verte de rage, vire du kaki à l’acajou… » La mélodie, douce, tranche avec le texte, poétique, mais alarmiste. La couleur musicale d’Ibo & The Sun se construit autour des mots de l’auteur qui propose des textes empreints de vérités, de sensualité, de sensibilité et d’humour noir. Le groupe puise son inspiration dans les maux de la société et l’actualité de notre quotidien.
Influences pop-rock
Formation aux influences pop-rock, Ibo & The sun est installé sur les bords de la méditerranée, à Sète. Il est composé de 5 musiciens et amis. Chacun d’entre eux prend part à la composition des albums. On retrouve Sébastien Didyme, pianiste; Jean-Luc Mirault, bassiste; Olivier Roman-Garcia, guitariste; Frédéric Marchal, batteur et Olivier Miramond, auteur et interprète.
Iboest une ethnie du Nigéria. Le chanteur du groupe a vécu une partie de son enfance au Niger avec différentes tribus : les djermas du fleuve, les haoussas et les touaregs. Son engagement pour les solidarités dans le monde et son amour pour le continent africain l’ont amené à choisir IBO comme un totem de paix.
Son combat majeur est la protection de la planète, « Assis sur la banquise » en est la démonstration émouvante.
On vous invite à découvrir les paroles ci-dessous, ou en visionnant le clip.
>> Pratique : en concert dans le cadre du Festival de poésie « Voixvives » à Sète le 23 juillet à 20h, place de l’Hospitalet.
Paroles :
« Te souviens-tu, il y a longtemps
du temps des aurores boréales
Quand les rayons des vrais printemps
Ignoraient tout des fleurs du mal
En oubliant ce qu’on avait
Ne croyant que ce que l’on voit
Va te mettre à l’abri tu sais
Hugo se rapproche à grand pas
Vivrons-nous sous la brise mon amour
Vivrons-nous seulement
Assis sur la banquise aveugles et sourds
Chauffés à blanc
De magnitude huit sur l’échelle
Y’a d’quoi s’accrocher au barreau
On dit qu’les neiges sont éternelles
Dans l’antarctique elles prennent l’eau
Refrain
L’Amazonie verte de rage
Vire du kaki à l’acajou
Pourtant il y a un décalage
Énorme entre l’image et nous
Refrain
État d’alerte maximale sur la côte est…
Des opposants au gaz à effet de serre…
Le littoral méditerranéen menacé…
Après les épidémies un long conflit ethnique…
100 000 hectares partis en fumée…
C’est le triste bilan des feux de cet été…
Les sacs plastiques et autres emballages…
La déforestation… ».
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