LÉGISLATIVES. Dans un communiqué de presse, la candidate socialiste de la 2ème circonscription de l’Hérault, Fatima Bellaredj regrette que les affaires prennent à nouveau le pas sur la campagne.
« La campagne présidentielle a été polluée par plusieurs affaires, notamment l’affaire Fillon, privant les candidats d’un vrai débat sur le fond des programmes et les électeurs d’une vraie information. Aujourd’hui, la campagne des législatives, déjà très confuse du fait de la multiplication des candidats et des étiquettes politiques semble prendre le même chemin », dénonce Fatima Bellaredj.
La candidate socialiste s’attaque à la République en Marche prise dans différentes affaires aux niveau national avec Richard Ferrand, et locale avec Stéphanie Jannin. Des polémiques qui selon Fatima Bellaredj « entachent le discours sur la moralisation de la vie politique asséné à longueur de journée par les candidats En Marche ».
Jannin et Saurel dans le viseur
Sur la situation de Stéphanie Jannin entendue par la police judiciaire, la candidate socialiste, « sans préjuger bien sûr de la suite qui sera donnée par le parquet à son audition », s’interroge : « Est-ce conforme à la charte éthique signée par les candidats En Marche ? Où est le renouveau et le renouvellement dans cette candidature ? Quid du non cumul des mandats ? ».
Fatima Bellaredj réagit également aux propos tenus par Philippe Saurel « omniprésent aux côtés de Stéphanie Jannin dans cette campagne », parus dans le Midi Libre du jour et se demande « s’il s’agit pour eux d’une élection municipale partielle ou d’une élection législative ». Sur une circonscription exclusivement montpelliéraine sur laquelle se positionnent 24 candidats, de nombreux observateurs évoquent effectivement une élection test en vue des prochaines municipales.