Législatives : un communiqué de Frédéric Bort

ÉLECTIONS. Frédéric Bort, candidat aux législatives sur la 1ère circonscription de l’Hérault -son suppléant est l’avocat montpelliérain Alain Scheuer- communique :

« Frédéric Bort a saisi ce jour la présidente de la République En Marche, Madame Catherine Barbaroux, afin que soit ré-examiné le soutien du mouvement aux 2 candidates lancé par Philippe Saurel qui ne respecte ni l’esprit, ni la promesse d’Emmanuel Macron. Voici ma lettre » :

« Madame la Présidente,

La victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle du 7 mai 2017 a entraîné une énorme vague d’espoir et en conséquence, une rupture avec les « pratiques » passées qui ont été à l’évidence rejetées par la quasi-totalité de nos concitoyens. Les révélations effectuées par les médias alimentent chaque jour, un peu plus, le désespoir des électeurs qui souhaitent qu’il soit mis fin à toutes les pratiques financières portant atteinte à l’éthique voulue par Monsieur Emmanuel Macron.

Élu député, je voterai sans aucune restriction toute loi ayant pour but de moraliser davantage l’exercice des fonctions politiques. C’est pourquoi, je ne peux que regretter que La République En Marche ait pu se faire abuser par les propositions nominatives de candidatures lancées par Philippe Saurel (maire de Montpellier) sur deux circonscriptions héraultaises (34-1 et 34-2). La presse locale et régionale décrit quasiment chaque semaine les agissements de ces deux candidates : l’une est aux prises avec une accablante dérive liée à des conflits d’intérêts, l’autre confrontée à une « utilisation dévoyée » de moyens publics à des fins électorales. Ces deux candidates ne peuvent incarner un idéal dans la moralisation de la vie publique. Les citoyens et électeurs que je rencontre en sont amers. Les dernières déclarations publiques du maire de Montpellier concernant l’action du procureur de la République près le Tribunal de grande instance ont fini de jeter le trouble. En conséquence, je vous invite à ré-examiner le soutien du mouvement que vous présidez à ces candidates, qui ne respectent ni l’esprit, ni la promesse d’Emmanuel Macron. Je vous prie d’agréer, madame la présidente, l’expression de mes salutations. Frédéric Bort ».

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