Inflation : les ménages aisés seraient les plus pénalisés

POUVOIR D’ACHAT. Une étude réalisée pendant plus de trois ans par l’INSEE- Institut national de la statistique- a permis de mesurer les effets d’une hausse de l’inflation sur l’ensemble des ménages français. Résultats : les ménages les plus aisées seraient les plus pénalisées.

C’est en simulant une hausse des prix de 1% pendant un an, puis en mesurant les effets de cette augmentation sur les revenus des familles de France pendant deux ans, que l’INSEE a pu expliquer les répercussions de la hausse de l’inflation sur les ménages français. Une expérience qui pour être menée correctement a du prendre en compte plusieurs paramètres tels que les impôts, les salaires ou encore les aides sociales.

Modifier le barème des impôts

Pour cela, il a fallu modifier le barème des impôts et le revaloriser sur l’inflation, gonfler les salaires pour qu’ils s’ajustent à la hausse des prix. Une étude approfondie qui a démontré, qu’en moyenne, les ménages perdraient en moyenne 0,3% de leur revenu brut disponible, deux ans après une augmentation de l’inflation.

Les résultats annoncent que les ménages les plus modestes ne perdraient que 0,1% de leur pouvoir d’achat, alors que cette baisse serait de 0,6% pour les familles les plus aisées. Des résultats qui s’expliquent notamment par le fait que les revenus des familles les plus pauvres sont les plus indexés sur l’inflation. Ce sont également eux qui bénéficient le plus des prestations sociales, revalorisées elles-aussi en fonction de l’indice des prix.

Conclusion, cette étude remet en question une idée bien ancrée dans esprit collectif qui avance, celle que la hausse des prix pénaliserait surtout les ménages les plus modestes.

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