Lettre de Félix Allary, président du Modem de l’Hérault.
« L’abandon du septennat conditionne la constitution de l’Assemblée Nationale juste après la présidentielle. Dès lors le pouvoir exécutif souhaite donner une majorité substantielle afin d’asseoir sa légitimité et l’élan nécessaire pour réformer et assurer la stabilité indispensable pour gouverner.
Pour parvenir à cette fin, sans passer par les partis traditionnels, le Président a institué une pratique de désignation des représentants au suffrage universel en faisant appel à la postulation personnelle assortie de conditions, certes objectives au nom de l’équité, de la parité, mais recueillies par des moyens de reconnaissance écrits ou électroniques.
Ces considérations certes nobles ne tiennent pas compte très souvent des implantations locales et des particularismes faisant la richesse et la diversité de notre pays dans un Parlement censé être l’âme de l’identité nationale.
Dès lors et en croire les sondages nous allons vers un scrutin pour le moins paradoxal conduisant à une majorité tendant à l’absolu alors que l’intention initiale était de retrouver la mosaïque de notre société plurielle.
N’est ce pas le danger de revoir une Chambre « bleue ou rose » laissant aux électeurs le souvenir des précédents gouvernements avec ses atermoiements et son incompréhension de la réalité et des difficultés économiques et sociétales ?
La première mesure envisagée par le gouvernement concernant la dépénalisation du cannabis ne peut souffrir d’une absence de débat par suite de l’élection d’un parti unique. N’éliminons donc pas des candidats dont le seul tort est de ne pas être rentré dans le rang en raison de leur personnalité et qui n’ont jamais été des courtisans. On doit privilégier les candidats qui se battent pour la défense de nos territoires et qui se soucient réellement de ce que vivent nos habitants au quotidien.
Le Président Macron aura besoin de candidats avec de l’expérience et des convictions car les mois et années qui viennent seront décisifs pour l’avenir de la France.
Frédéric Bort a été l’un des premiers à croire au candidat Macron et ce n’est pas un hasard s’il est soutenu par d’anciens proches de Frèche à qui cette région doit tant. Frédéric Bort a toujours donné dans ses engagements du sens à l’action collective.
Je salue son courage politique et son affirmation de valeurs face à tous ceux qui prônent la démagogie. Face à la crise politique que nous vivons il ne s’est jamais laisser aller à la morosité.
Comme pour la Présidentielle je voterai pour un candidat qui me paraît le plus compétent et non pour un parti politique. Oui au renouvellement mais surtout… oui à l expérience ! C’est pour ces raisons que je soutiens, à titre personnel, Frédéric Bort. »