Grabels-le Triadou : quatre mises à feu dans des pinèdes

INFO MÉTROPOLITAIN. Des enquêtes ont été lancées lundi par la compagnie de gendarmerie de Castelnau-le-Lez, après quatre départs de feux suspects dans des pinèdes de Grabels et du Triadou. L’origine criminelle ne fait aucun doute, puisque des mises à feu ont été relevées.

>> À Grabels, c’est au petit matin lundi que trois mises à feu ont enflammé la garrigue et une pinède dans le quartier de la Goule de Laval, entre la commune et la RD 986, la route Montpellier-Ganges. L’absence de vent qui s’est mis à souffler plus tard a permis de limiter la surface brûlée. Ces mises à feu ont eu lieu non loin du Mas de Gentil, sur la commune mitoyenne de Combaillaux, où 120 hectares de forêt ont été la proie des flammes mercredi dernier.

Ces feux volontaires sont également proches du quartier des Verriès, à Saint-Gély-du-Fesc où 20 hectares de pinède et de broussailles, ainsi qu’une villa ont été détruits, dimanche après-midi. Les experts de la cellule technique de recherche des causes d’incendie de l’Hérault -la CTCR 34- composée notamment de pompiers, de gendarmes et de responsables de l’Office national des forêts procèdent à des investigations minutieuses pour isoler très exactement l’endroit d’où le feu est parti, dans le but d’identifier la nature des mises à feu.

Les incendies de Combaillaux, de Grabels et de Saint-Gély-du-Fesc seraient criminels. L’enquête est confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Castelnau-le-Lez, sous l’autorité du procureur de la République de Montpellier.

>> Au Triadou, une commune plus au nord, entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et les Matelles, le feu a été allumé en milieu de la nuit de dimanche à lundi dans une vaste pinède. Il s’est propagé sur 5000 m2 avant d’être éteint par les sapeurs-pompiers du Sdis 34. L’absence de vent a permis d’éviter que des centaines d’hectares ne brûlent. Les experts de la cellule technique de recherche des causes sont attendus sur place ce mardi pour des investigations scientifiques poussées. L’origine ne fait aucun doute pour les enquêteurs de la brigade de recherches de Castelnau-le-Lez, également saisis.

Deux autres feux suspects

Par ailleurs, des enquêtes sont également menées après les deux feux de végétation d’origine suspecte, lundi soir, d’abord près du hameau de Saint-Jean-le-Sec, rue de Sigaliès, sur la commune de Saint-Jean-de-Védas. 6000 m2 ont brûlé, mais sans l’intervention rapide des Canadair et du Dash qui étaient engagés sur l’important feu de pinède de Lunel, les flammes attisées par un vent fort se seraient propagées aux contreforts du massif de la Gardiole.

Ensuite, alors que la nuit était tombée, 2000 m2 de forêt ont brûlé chemin des Jangles, non loin de la route -RD 27E- de Murviel-lès-Montpellier, sur la commune de Saint-Georges-d’Orques. Le vent qui était tombé a facilité le travail des sapeurs-pompiers du Sdis 34 et des forestiers sapeurs, mobilisés en nombre avec 15 engins.

« Cette série de feux volontaires rapprochés dans le temps et dans les lieux sont inquiétants, mais, au stade actuel des constatations et des investigations, il est impossible de dire s’ils sont liés, à savoir si un pyromane opère ou s’ils sont plusieurs », confie ce mardi matin à Métropolitain une source proche de l’enquête.

Dans cette lutte contre les feux de forêt, gendarmes et sapeurs-pompiers de l’Hérault espèrent une accalmie du vent, ce qui n’est pas prévu par Météo France avant la fin de cette semaine.

 

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