Gorges de l’Hérault : vers une convention « sécuri-site » préventive

SÉCURITÉ. Le territoire de la compagnie de gendarmerie Lodève profite de l’attrait incontesté pour le tourisme, notamment sur ses grands sites. L’affluence touristique et de la délinquance associée nécessite un dispositif estival de protection de population spécifique, pour assurer une présence dissuasive et rassurante.

Dans cet esprit, Magali Caumon, sous-préfète de Lodève s’est déplacée ce mardi dans les gorges de l’Hérault pour rendre visite aux militaires de la gendarmerie engagés quotidiennement.

Accompagnée par le chef d’escadron Philippe Celle, commandant de la compagnie de Lodève, la représentante de l’État a pu constater le niveau d’engagement et la proximité existant entre les gendarmes, les touristes, les commerçants et les loueurs de canoës au Pont du Diable à Saint-Jean-de-Fos et à Saint-Guilhem-le-Désert, ainsi qu’à Causse-de-la-Selle.

Moyens innovants

La sous-préfète a également pu remarquer que les gendarmes utilisent des moyens innovants pour diffuser des préconisations aux touristes. Après la patrouille pédestre et celle en VTT, c’est aujourd’hui une unité en canoë-kayak qui, au fil du courant du fleuve Hérault, va à la rencontre des estivants pour leur rappeler quelques règles de sécurité, de protection de l’environnement ou de prévention contre les risques d’incendie.

Une présence bienvenue, notamment sur le site du fameux Pont du Diable où des baigneurs sautent d’une douzaine de mètres pour honorer un pari ou un défi au péril de leur vie. Lundi encore, une jeune femme s’est grièvement blessée.

Cette action dynamique et préventive est menée en coordination avec les acteurs du territoire et les élus, dans l’optique de la mise en place prochaine d’une convention labellisée « sécuri-site ». Ce serait ainsi, le premier site à obtenir ce précieux label dans le département.

Structure de coordination

Dans chaque département, le programme « Sécuri-site » comprend la création d’une structure de coordination. Sous l’autorité du préfet, elle associe les forces de sécurité intérieure -police nationale et/ou gendarmerie nationale- et détermine avec les organisations professionnelles du tourisme, les exploitants publics et privés de sites touristiques et les transporteurs, les mesures à mettre en œuvre.

Les conventions de site déterminent, au cas par cas, les mesures de sûreté propres à assurer celle des touristes sur les sites le nécessitant. L’attribution du label « Sécuri-site » valide les démarches entreprises en matière de sécurité et permet d’en informer les touristes.

Il s’engage ainsi à concourir à la sécurité des visiteurs accueillis sur le site par des mesures de prévention et de protection du site et par la prise en charge des victimes en cas d’accidents ou d’incidents, à favoriser la coopération interservices et à mettre en place, selon les attributions de chaque signataire, des moyens humains, techniques et organisationnels nécessaires.

La sous-préfète de Lodève sur le terrain. Photo Gendarmerie de l’Hérault.

 

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