FOOTBALL. La FIFA est de passage aujourd’hui à Montpellier afin de visiter les installations au stade de la Mosson dans le cadre de l’accueil de la Coupe du Monde de football féminin. « L’objectif est de regarder si nos demandes correspondent au cahier des charges » explique Jürgen Muller, directeur des événements à la FIFA.
Cette première visite technique vise à améliorer l’accueil des équipes, du public, des médias et des partenaires lors de la Coupe du Monde de football féminin qui se déroulera en 2019. Montpellier a été retenue par la FFF comme ville hôte. À ce titre le stade de la Mosson accueillera des matchs de la compétition.
Jürgen Muller précise que cette première visite concerne essentiellement les espaces d’accueil dans le stade. Parmi les points à améliorer d’ici deux ans, il pointe le nombre de sièges pour les médias ou encore la salle de conférence de presse. « En sachant qu’aucun stade au monde ne correspond tout à fait au cahier des charges ». Les aspects purement techniques seront abordés par la suite lors de prochaines visites. Une autre équipe de la FIFA rencontre également aujourd’hui des hôteliers afin de déterminer les potentiels camps de base des équipes nationales.
Rebecca Smith, ancienne internationale néozélandaise et responsable de la compétition, n’a pas manqué de saluer l’importance de Montpellier et de ses équipements pour son sport : « Le stade est grand c’est quelque chose de significatif pour nous. Montpellier a compté dans l’histoire du football féminin ». La discipline prend une place de plus en plus importante au sein de la FIFA, explique t-elle : « Le football féminin est en train de grandir. La Coupe du Monde en 2019 sera un grand événement et une magnifique vitrine. Cela va dans la bonne direction pour le développement de notre sport ».
La question de la pelouse a bien sûr été abordée mais Jürgen Muller reste positif : « Une bonne pelouse est bien sûr un critère pour les hôtes. C’est très important car on joue au football. Nous ne sommes pas là pour regarder ça aujourd’hui. On a deux ans pour travailler dessus et d’ici là le gazon aura poussé ». Reste des points qui eux ne changeront pas et qui ont enthousiasmé les membres de la FIFA : « Le ciel est bleu et les gens sympathiques dans le midi. On va trouver en 2019 des hôtes très agréables ».