EXPOSITIONS. Le Festival International du photojournalisme de Perpignan, Visa pour l’Image est considéré une fois par an, comme « le plus grand magazine du monde ». La 29ème édition de cet incontournable rendez-vous pour les photographes et journalistes de la planète s’est ouvert hier et s’achèvera dimanche 17 septembre.
Quinze jours pour un Visa pour l’Image, devenu le lieu de rassemblement majeur des acteurs internationaux du photojournalisme. Ce festival est le témoignage d’une violence quotidienne que les photoreporters du monde entier refusent de voir banalisée : crues catastrophiques, guerres civiles, attentats, crise sociale, épidémies dans les pays pauvres, menaces sur l’environnement etc.
Des images qui n’épargnent pas la France avec ce diagnostic : la montée de la pauvreté dans des familles. Des photos poignantes, émouvantes à faire pleurer, mais hélas vraies qui témoignent du mal-être des terriens.
Une trentaine d’expositions
Visa pour l’image cette année, c’est une trentaine d’expositions de photos en accès libre à Perpignan rassemblant les points de vue de photographes sur l’actualité de tous les continents, mais aussi des expositions hommage ou thématiques, des soirées de projections, la possibilité de rencontrer de grands photographes, de débattre lors de tables rondes.
À Perpignan, capitale internationale du photojournalisme, les images sont reines. Les reporters les plus célèbres sont au rendez-vous avec des photos en couleurs et en noir et blanc qui font l’admiration.
Un jury de directeurs photo remettent, lors de l’événement, les prix des « Visas d’or », parmi tous les sujets vus dans l’année, publiés ou non, dans les catégories Visa d’or de la Presse Quotidienne, Visa d’or News, Visa d’or Magazine, ainsi que le lauréat du Prix du Jeune Reporter de la ville de Perpignan et de nombreux autres prix.