Contrôles à Montpellier : vingt conducteurs en infraction

CODE DE LA ROUTE. Les chiffres de la sécurité routière sont très mauvais dans les agglomération de la direction départementale de la Sécurité publique de l’Hérault -DDSP 34- depuis le début de l’année, avec dix morts de plus qu’à la même période en 2016. Ils sont également mauvais en zone de gendarmerie.

21 personnes ont ansi perdu la vie sur les routes du département en zone de police nationale -circonscriptions de Montpellier, Béziers, Sète et Agde- depuis le 1er janvier dernier contre 11 en 2016, soit 10 personnes tuées en plus : plus 90,9 %.

Conducteurs de deux roues motorisés

Dix motards et pilotes de scooter ont trouvé la mort. Le préfet de l’Hérault a ordonné que des contrôles routiers soient renforcé. Aussi, la Direction Départementale de la Sécurité Publique de l’Hérault se mobilise-t-elle pour lutter contre cette insécurité routière à travers la multiplication d’opérations, tant préventives que répressives axées en direction de l’ensemble des usagers de la route et notamment des conducteurs de deux roues motorisés, fortement impactés ces derniers mois.

Vitesse

La vitesse n’étant pas étrangère au triste phénomène, les policiers de la route sont particulièrement présents durant ce week-end de chassé-croisé des vacances. Les contrôles routiers vont se poursuivre par les policiers de jour comme de nuit aux endroits les plus accidentogènes, afin de lutter contre des comportements extrêmement dangereux de certains conducteurs.

« À cette occasion, les policiers et les gendarmes en profitent pour sensibiliser les automobilistes aux risques d’incendies, le but étant de lutter contre les feux de forêts d’origine humaine, particulièrement ceux dus aux mégots de cigarettes jetés involontairement des véhicules en marche sur des herbes sèches le long des routes », explique Pascal Otheguy, secrétaire général de la préfecture de l’Hérault.

Il était sur le terrain vendredi pour superviser l’opération de police de la DDSP 34 sur l’avenue Pierre Mendès-France, l’axe d’entrée Est de Montpellier, où les conducteurs ont tendance à appuyer sur le champignon une fois les radars fixes dépassés. La vitesse y est limitée à 70 km/h, puis un tronçon à 50 km/h.

70 conducteurs ont été contrôlés, notamment grâce à l’utilisation des jumelles de longue portée utilisée par les policiers du commissariat central. Vingt étaient en infraction, pour de faibles vitesses au-dessus de celle autorisée -de 30 à 40 km/h pour trois d’entre-eux et également pour avoir été interceptés en train de téléphoner au volant.

Le secrétaire général de la préfecture de l’Hérault s’est entretenu avec certains des conducteurs en infraction.

Accidentologie depuis janvier

Depuis le début de l’année, 16 accidents mortels se sont donc produits sur le territoire de la police nationale de l’Hérault faisant 21 morts :

  • 8 sur Montpellier -Pérols et Lattes- avec 9 morts ;
  • 4 sur Béziers -Villeneuve et Boujan-sur-Libron- avec 5 morts ;
  • 2 de Sète/ Frontignan avec  5 morts
  • 2 sur Agde avec 2 morts
  • 10 de ces accidents ont mis en cause des 2 roues motorisés (2 non fautifs, 1 vitesse / défaut de maitrise/ alcool, 3 défauts de maitrise, 1 non-respect feu rouge, 2 vitesse pour motos et refus de priorité pour VL et l’autre vitesse /sans casque.
  • 4 des piétons  (1 traversant sur passages piétons ; 1 traversant subitement + alcool ; 1 traversant dans un endroit non éclairé et l’autre entre les deux voies de circulation qui essayait d’arrêter les véhicules en circulation.
  • 3 des véhicules automobiles légers (1 défaut de maitrise, 1 se déportait sur voie inverse, 1 défaut de maitrise/choc frontal.

Les causes essentielles de ces accidents sont :

Le refus de priorité, la vitesse excessive et le défaut de maitrise ainsi que l’inobservation de la signalisation : feu rouge « grillé ».

Drame de Frontignan : enquête en cours

Les causes  réelles de l’accident mortel survenu à  Frontignan le 22 mai dernier ayant fait 4 morts, 2 blessés graves et 2 blessés légers demeurent encore inconnues. L’enquête est toujours en cours, mais il ressort déjà que c’est le conducteur de la voiture qui s’est brusquement déporté sur le semi-remorque, dont le chauffeur-routier a tout fait en s’envoyant à droite pour éviter le choc extrêmement violent.

Il s’agit pour les policiers, en attente du retour de tous les examens scientifiques de savoir si le conducteur a été victime d’un malaise, s’il a fait une faute d’inattention -téléphone au volant, tête retournée vers ses passagers arrière-, s’il était alcoolisé et/ou sous l’emprise de la drogue.

Le tableau de l’accidentologie.

 

Les policiers ont utilisé des jumelles longue portée. Photo DDSP 34.
Partager ce post

À lire également