COUPS DE FEU. Huit personnes qui se trouvaient devant et à proximité de la mosquée Arrahma dans le quartier sud-est de la Grange d’Orel à Avignon, dans le Vaucluse ont été blessées par des balles tirées par des inconnus encagoulés arrivés et repartis à bord d’un Renault Clio. Dans un premier temps, des témoins ont affirmé avoir deux suspects; dans la nuit, il était question de quatre hommes, tous encagoulés.
Les tirs visaient-ils l’entrée de la mosquée ou un snack-bar situé en face, de l’autre côté de la rue ? L’enquête confiée aux policiers du SRPJ de Montpellier, qui sont en grand nombre dans la nuit sur les lieux, où un périmètre de sécurité est en place devrait le déterminer dans les heures qui viennent. Il semble acquis que c’était le restaurant qui était la cible des tireurs très déterminés.
Vers 22h30 ce dimanche, à la fin de la prière, alors que des fidèles de cette mosquée quittaient les lieux, une Renault Clio avec des individus encagoulés, armés d’un fusil de chasse et d’une arme de poing ont stoppé au milieu de la rue et ont ouvert le feu, vers la mosquée et en direction d’un snack-bar situé en face. Quatre fidèles de la mosquée ont été blessés, sans gravité. Aucun organe vital n’a été touché.
Une fillette de 7 ans atteinte
Des balles perdues ont touché quatre membres d’une famille qui se trouvaient dans un appartement dans un des étages de la résidence où se trouve le snack-bar. Parmi les membres de la famille qui ont été hospitalisés figure une fillette de 7 ans. Elle a été légèrement blessée, selon une source proche de l’enquête.
Les projectiles tirés par les inconnus ont fini leur course cinquante mètres plus loin, dans cet appartement, où les volets et les fenêtres étaient ouvertes en raison de la chaleur.
Un des tireurs est descendu de la voiture pour ouvrir le feu, arrosant la façade où était ouvert le snack-bar, au rez-de-chaussée, tandis que son complice est resté au volant. Les tireurs, probablement quatre ont rapidement pris la fuite. Ils sont activement recherchés.
Piste terroriste exclue
Policiers et gendarmes du Vaucluse, du Gard et des Bouches-du-Rhône en gilet pare-balles et armes à la main procédaient à des contrôle sur les axes routiers autour d’Avignon dans la nuit.
À 0h45 ce lundi, une source judiciaire excluait un acte terroriste et évoquait un règlement de compte visant le snack-bar. Un magistrat du parquet d’Avignon de permanence ce week-end se trouve sur les lieux pour superviser les investigations.