SPORT EXTRÊME. Présent à Paris pour le lancement de la coupe du Monde de football féminin, dont des matchs se joueront à Montpellier en 2019, Philippe Saurel en a profité pour s’entretenir avec Laura Flessel, ministre des Sports, au sujet des Jeux Olympiques qui se tiendront à Paris en 2024. Le maire a renouvelé « la candidature de Montpellier pour animer les épreuves de BMX freestyle ».
Philippe Saurel veut encore croire en la possibilité de voir le drapeau olympique flotter au dessus de Montpellier. Après leur passage au FISE en juin dernier, une délégation du CIO a validé l’inscription du BMX Freestyle à la liste des disciplines olympiques. N’étant pas à l’ordre du jour lors de la candidature de Paris 2024, rien n’avait été prévu pour la localisation de l’épreuve. Le cyclisme et BMX sur piste se dérouleront au Vélodrome national à Saint-Quentin-en-Yvelines, tout reste ouvert donc pour le BMX freestyle.
Chances faibles, mais…
Les chances de Montpellier sont cependant faibles, car la candidature de Paris se base, hors épreuves de voiles et de football sur « 80 % des sites de compétition situés dans un rayon de 10 km du village olympique », précise le site officiel de Paris 2024. Et il ne s’agit que d’installer un park dans un écrin digne des autres sites comme la Tour Eiffel, les Champs Élysées, le Grand Palais, l’esplanade des Invalides…
Mais, Philippe Saurel reste optimiste : « Tony Estanguet –Ndlr : président du comité d’organisation- choisira, car c’est à lui que nous avons écrit, ainsi qu’au ministre des Sports. Nous, on propose notre savoir-faire en matière de freestyle ». D’autant que Montpellier a fait ses preuves avec le Fise, le Festival international des sports extrêmes.
La démarche de Montpellier s’inscrit dans une politique plus large en matière de sports extrêmes avec le Fise, la création d’un pôle espoir, le renouvellement et l’apparition de nouveaux skateparks.