Drame évité à Montpellier : les airbags « explosent » à 130 km/h sur l’A9

INFO MÉTROPOLITAIN. C’est le miraculé de l’A9 : « Je pense que ce n’était pas mon heure, car, je reviens vraiment de loin, j’ai été à deux doigts de me tuer et d’ailleurs, je me suis vu mourir », raconte, encore sous le choc un Montpelliérain de 28 ans, dont les airbags de sa voiture ont soudain « explosé » le 3 juillet dernier, alors qu’il était lancé à 130 km/h sur l’autoroute A9, dans le sens Nîmes-Montpellier. Faisant preuve d’un sang-froid salvateur, il est sorti indemne de cet incident.

Les airbags qui équipent les véhicules sont des coussins de protection conçus pour se déclencher uniquement après un choc violent, contre un autre véhicule ou contre un obsctacle : arbre, pylône etc. Jamais, les boîtes dans lesquelles ils sont placés ne doivent s’ouvrir sans un choc, même minime.

Voie de droite libre

C’est pourtant l’incroyable mésaventure qui est survenu à ce jeune montpelliérain qui roulait dans la voie du milieu au volant de sa Mercedes classe S, mise en circulation en 2000, brutalement privé de vision sur l’autoroute. Il a eu le réflexe de se rabattre vers la bande d’arrêt d’urgence, « avec cette autre chance incroyable, je n’ai coupé la route à aucun conducteur, la voie de droite était libre, un véritable miracle ».

Quand le coussin de sécurité s’est brusquement gonflé contre son visage, sa tête et ses bras, le Montpelliérain a ressenti un choc et des douleurs. « J’ai préféré me rendre aux urgences de la clinique Beau Soleil, à Montpellier, où un médecin m’a délivré un certificat médical de constatation.

Douleurs et contusions

L’examen clinique mentionne une contusion au bras gauche et aux cervicales parachidiennes droites, des douleurs abdominales, avec le port d’un collier cervical. « Je me suis rapidement rapproché d’une concession Mercedes de la région Occitanie, mais, j’ai eu comme réponse en retour, un refus de dédommagement. Un responsable m’a reproché un défaut d’entretien de ma Mercedes, avant de me dire qu’il existait une garantie légale illimitée. Mon véhicule ayant été remorqué dans un garage à Nîmes, j’ai payé de ma poche un expert, qui s’est déplacé. Il n’a relevé aucune anomalie sur le déclenchement des airbags, ni sur l’état des deux coussins », témoigne le conducteur.

Incident mécanique

Finalement, l’expertise lui a permis d’avoir le fin mot de l’histoire : c’est le système de transmission qui s’est dessoudé dans la boîte de vitesses, un incident mécanique rarissime. Le Montpelliérain a décidé de déposer plainte : « Je veux que la justice soit saisie de cette affaire, qu’une enquête soit diligentée. C’est trop facile de me montrer du doigt, je n’y suis pour rien ».

Reste qu’à cause de cet incident, « la plus grosse frayeur de ma vie, une mésaventure inoubliable », il a été contraint de différer ses vacances. En effet, avec sa petite famille, il devait partir le lendemain pour un séjour estival à la mer. Privée de la Mercedes jusqu’à la fin de l’expertise, la famille est restée à Montpellier. Et pas question d’accomplir des centaines de kilomètres à bord de cette « voiture de la mort ».

L’état de la Mercedes du Montpelliérain après l’incident mécanique. Photo Métropolitain. D.R.

L’airbag côté conducteur de la Mercedes du Montpelliérain. Photo Métropolitain. D.R.

La Mercedes du Montpelliérain remisée dans un garage à Nîmes. Photo Métropolitain. D.R.

Le certificat médical délivré à la clinique Beau Soleil à Montpellier. Photo Métropolitain. D.R.
 

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