Crâne humain dans le Gard : un jeune disparu depuis dix ans

MYSTÈRE. Le mystère de la découverte du crâne humain le 22 février dernier le long d’un sentier à flanc de colline près de l’aérodrome de Deaux, à une trentaine de kilomètres au nord de Nîmes est en partie levé. En partie, car si la victime vient d’être formellement identifiée, selon nos confrères d’Objectif Gard, en revanche, l’enquête va s’attacher à déterminer la cause du décès : accident ? Homicide ?

De difficiles investigations pour les gendarmes du groupement du Gard, dix ans après la disparition brutale et inexpliquée de ce Gardois de 23 ans, parti faire une ballade à vélo en juillet 2007, depuis le village où il résidait avec ses parents. Un village proche de l’endroit où les restes humains ont été retrouvés.

Trace ADN

À l’époque de sa disparition, le vélo du jeune gardois avait été découvert, abandonné, en lisière d’un bois et de l’aérodrome de Deaux. Des recherches menées durant plusieurs jours sur cette zone n’avait pas permis de localiser le disparu, les lieux étant très touffus en été.

L’identification formelle du Gardois a été réalisée par les experts du service scientifique de l’institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale, l’IRCGN basé en région parisienne. La comparaison d’une trace ADN isolée sur le crâne retrouvé il y a cinq mois a été payante.

Le nom enfin mis sur ce crâne humain ne permet pas de relancer les enquêtes toujours en cours sur les troublantes disparitions dans le Gard des jeunes Lucas -à Bagnols-sur-Cèze en 2015- et Antoine -à Clarensac en 2016- qui mobilisent des cellules d’enquête.

 

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