SÉCURITÉ. Dans le cadre du plan national de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transport, une réunion pour la sécurité des femmes aux abords de la gare Saint-Roch a eu lieu jeudi suite aux deux marches exploratoires organisées par la Ville de Montpellier et la SNCF en mai 2016 et en mars dernier.
La Ville de Montpellier et la SNCF se sont associées, par la signature d’un protocole d’accord le 24 mai 2016 pour lutter contre le sentiment d’insécurité des femmes dans les transports ferroviaires.
À l’initiative de la Ville de Montpellier et de la SNCF, deux marches exploratoires ont été ainsi organisées le 25 mai 2016 et le 2 mars dernier, une diurne et l’autre nocturne, afin de rendre les femmes actrices de leur propre sécurité et de les aider à s’approprier l’espace public. Ainsi, après avoir suivi un itinéraire enrobant la gare Saint-Roch et ses abords, 18 femmes âgées de 20 à 75 ans ont identifié 8 points sensibles : le square Planchon, le parvis /rue Jules Ferry, le parking Saint-Roch, la rue des 2 ponts, le rue de la République et les arrêts de tramway -notamment les stations gare et Maguelone-, les passages souterrains de la gare, le rez-de-chaussée et le premier étage de la gare, ainsi que la passerelle.
Les agents de sécurité -privés- et les policiers de la surveillance générale -SUGE-, la police ferroviaire patrouillent sur le site de la gare, ainsi que sur les quais et les abords 24h sur 24. Ils sont en liaison direct avec la salle de commandement -centre d’information et de commandement, CIC- du commissariat central, où les appels sur le 17 aboutissent et où sont gérées toutes les caméras de vidéosurveillance de la gare Saint-Roch et des abords.
Préconisations et aménagements
La réunion de ce jeudi 8 mai a permis d’examiner et d’évaluer la faisabilité des préconisations d’aménagement proposées par les femmes à l’issue des marches exploratoires. Ces préconisations portent par exemple sur une présence dissuasive, un renforcement de la vidéoprotection, des reconfigurations d’espaces, des changements du mobilier, davantage d’éclairage et une signalétique adaptée.
Ainsi, l’organisation de ces deux marches exploratoires permet de sensibiliser les acteurs locaux aux problématiques de la sécurité des femmes, seules ou même en groupe, mais également de réaliser des aménagement contribuant à la sécurité et à l’amélioration du cadre de vie.